Bien évidemment, à l'instar de tel maire d'une ville de banlieue pointée du doigt lors d'un reportage télévisé sur de véritables supérettes de la drogue installées dans des halls d'immeubles, plus d'un(e) élu(e) va plaider sa bonne foi, sur l'air du : "mais ma bonne dame, il n'y a pas de ça chez nous ! Les journalistes exagèrent toujours, pour vendre leurs papiers !"
Il n'empêche : quand on n'a pas fait d'études, et que, par conséquent, on ne peut pas trouver de travail, il restent la débrouille et le mic-mac : les marchandises tombées du camion, le vol à la tire, les cambriolages, les cigarettes, les copies piratées de DVD, voire l'étage au-dessus : la drogue, ou plutôt, les drogues, d'autant plus que la clientèle ne manque pas, qui vient parfois des beaux quartiers !
"Tout le monde sait que la plupart des dealers sont des Noirs et des Arabes !", avait lancé un certain Eric Zemmour lors d'un débat télévisé. Il aurait pu ajouter que la clientèle débarquant parfois des beaux quartiers est blanche, la plupart du temps, à l'instar de tel célèbre animateur de télévision, de tel écrivain célèbre, de tel chanteur fameux, de tel acteur de cinéma bien connu (je devrais en parler au pluriel !) ! Comme ça, au moins, tout le monde est servi. Tiens, vous voulez des noms ? Frédéric Beigbéder, qui a eu maille à partir avec la Justice, ou feu Françoise Sagan, ou encore Johnny Halliday, qui avouait dans une interview avoir consommé, ou encore Thierry Ardisson, qui s'épanche volontiers devant les micros, et d'autres..., des Noirs et des Arabes, sans doute !
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